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27 mars 2022

Patrick Le Hyaric - La lettre de Patrick Le Hyaric -26 mars 2022 à 15:0

Michel Peyret <michel.peyret@gmail.com>

La lettre de Patrick Le Hyaric

Patrick Le Hyaric <lettre@patrick-le-hyaric.fr> 26 mars 2022 à 15:08
Répondre à : contact.patricklehyaric@gmail.com
À : michel.peyret@gmail.com
http://patrick-le-hyaric.fr/
 
La Lettre du 26 mars 2022
patrick-le-hyaric.fr/
 
 
 
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La Lettre de la semaine ...
 
Bonjour à chacune et chacun,
 
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat président sortant se croit autorisé à saboter tout débat public. Il refuse toute confrontation sur son bilan et ses désastreux projets. Qu’a-t-il à nous dire, avec le recul, sur ses allocutions, ses décisions sécuritaires, ses revirements face au Covid ? Comment explique-t-il la levée des restrictions sanitaires alors que la pandémie n’est pas éteinte et repart de plus belle ? Quelle opinion a-t-il de l’utilisation de cabinets privés payés à prix d’or, pour contourner la fonction publique d’État, afin d'inciter à réduire le RSA, les APL, les crédits pour les hôpitaux ? Comment explique-t-il son refus durant tout son quinquennat, d’augmenter les salaires de base alors que les profits ont flambé ? On pourrait prendre de nombreux autres exemples de ses choix politiques pour le moins discutables.

En réalité, Emmanuel Macron ne veut pas débattre au grand jour car, fidèle à son habitude, il considère que les citoyens ne sont « rien ».

Son mépris de classe aide l’extrême-droite à capter une partie de l'électorat populaire, favorisant, l'espère-t-il, le même duel de second tour qu'à la précédente élection présidentielle, lui permettant de gagner par défaut.

Ce faisant, il joue gravement avec le feu. Rien ne dit qu’un basculement dans le pire et l'inconnu ne soit pas possible. Son refus de débattre sous prétexte de la guerre en Ukraine entrouvre la voie à toutes les aventures.

Et, en brouillant le débat, il favorise une abstention élevée de l'électorat des milieux populaires, afin d'avoir les mains libres pour appliquer son dur programme de régression sociale et démocratique dès la fin du mois de juin prochain. Or, l’abstention, pour un travailleur dit de première ligne, cette nouvelle classe ouvrière, ou un privé d’emploi, un créateur ou un enseignant, un retraité ou un assuré social, revient à donner une carte blanche à Macron.

Mais cette carte blanche, c’est l'assèchement de la carte bleue et l’étouffement de la carte verte.

Son programme, ouvertement de droite, veut capter cet électorat et rassurer clairement les puissances d’argent. La preuve, il ne parle ni d'augmentation de la rémunération du travail ni d’amélioration de la Sécurité sociale. Son programme, c'est l'ouverture de toutes les digues qui freinent le capital pour imposer une plus grande exploitation ;
son projet de retraite à 65 ans, voire plus, alors que le quart des citoyens les plus démunis ne vivent pas jusqu’à 62 ans ; le RSA contre du travail gratuit pour le grand patronat ; la diminution de l’allocation chômage ; une école de la concurrence entre établissements et un indice de performance tout en laissant entendre que les enseignants ne travaillent pas assez. Il ne veut donc pas en embaucher dans le cadre du serrage de vis qu’il envisage. Ainsi que les promesses sur la Corse qui annoncent une mise en concurrence exacerbée entre les territoires sur l’ensemble européen ; la fin de la redevance télévision qui ouvre la voie à une asphyxie de l’audiovisuel public… Tous ses projets répondent de la même logique de soumission de la société aux appétits sans bornes du capital.

Ajoutons qu’il est certain qu’une formidable campagne idéologique sera menée à l'automne prochain pour faire accepter une nouvelle austérité au prétexte du remboursement de la dette et du besoin de moyens supplémentaires pour l’armement.

Il ne faut donc pas laisser faire et aider le peuple de gauche à se remobiliser avec l’utilisation du vote communiste.
 
 
Nouvelle phase de la guerre, nouveaux dangers

Manifestement le maître du Kremlin n’a pas atteint ses objectifs, au cours de ce premier mois de guerre. Un mois d’angoisses, d’inquiétudes et de désolations, de vies brisées et de destructions. Toutes les initiatives pour faire cesser cette guerre doivent être encouragées. Le mouvement pour la paix devrait se déployer bien plus qu’il ne le fait jusqu’à présent. De nouvelles initiatives diplomatiques devraient être envisagées en lien avec l’ONU.
 
L’enlisement russe n’est au bénéfice de personne et comprend de multiples périls. L’envoi des avions bombardiers déferlant sur les villes, l’utilisation des bombes au phosphore et des bombes à sous-munitions font évoluer la guerre vers plus de barbarie, tout comme la stratégie de terreur délibérée envers les populations ukrainiennes, notamment à Marioupol. Selon plusieurs informations, des milliers d’Ukrainiens auraient déjà été déportés en Russie par cars spéciaux. Poutine n’hésite pas à employer l’abject mot de « purification ». Il menace ainsi l'intelligentsia russe et une partie de la bourgeoisie et pousse de plus en plus d’entre eux à l'exil quand il ne les a pas encore fait arrêter, simplement parce qu'ils ont prononcé le mot « guerre », interdit en Russie. Ajoutons désormais le risque sérieux d’utilisation de nouvelles armes chimiques. La situation s’aggrave donc lourdement.
 
Cette guerre commence à préparer une onde de choc dans le monde entier avec des problèmes d'approvisionnements énergétiques et alimentaires notamment. Elle crée aussi les conditions nouvelles d’un surarmement, de la justification du renforcement de l’OTAN et de la défense européenne pilier de l’OTAN. C’est la plus mauvaise des solutions.

Les réunions successives ces derniers jours du sommet de l’OTAN, du G7 annoncent un renforcement de l’aide au pouvoir et à l’armée ukrainienne et sans doute une plus grande mise en alerte des armées sous commandement de l’OTAN donc de Joe Biden, venu en Europe le signifier. On peut se demander d’ailleurs à quel titre et pour quelle raison le président américain a participé à la réunion du conseil européen. L’Europe n’est pas un nouvel état des États-Unis !

À moins que nous soyons mal informés !

Déjà, des troupes s’amassent le long des frontières, trois sous-marins français lanceurs d’engins sont sortis en mer et le porte-avions Charles-de-Gaulle est au large de Chypre, équipé de son armada d'avions Rafale.

Ainsi, Joe Biden a signifié aux Européens que leur mission était de s’occuper de ce flanc Est pendant que lui s’occupait de la Chine. On comprend que des pays comme l’Estonie, les pays baltes, mais aussi la Pologne s'inquiètent et demandent protection.

Mais continuer à attiser les tensions avec la Chine est un très mauvais calcul. C’est au contraire dans un dialogue avec ce grand pays qu’un front antiguerre pourrait être constitué. Il n’y a aucun intérêt à une alliance Chine-Russie. Mais Joe Biden a un autre objectif qui ne correspond pas au nôtre : celui de profiter de la situation pour rendre l'Europe et une partie du monde dépendantes de son arme alimentaire et de ses exportations de pétrole et de son gaz. Et la pression faite contre nos entreprises capitalistes pour qu'elles sortent de Russie, si elle peut se comprendre, vise à rendre plus puissant encore le capitalisme nord-américain. Ajoutons que celles et ceux qui aujourd’hui parlent abondamment des « oligarques russes » sont les mêmes qui, avec eux, ont privatisé l’essentiel de l’économie russe en complicité active avec Eltsine et Poutine au nom du capitalisme le plus échevelé comme facteur d’efficacité.
 
On voit aujourd’hui l’exact contraire se produire. Il n’y a pas de mondialisation capitaliste heureuse, ni de « fin de l’histoire ». Ce sont les travailleurs européens, ukrainiens et russes qui en souffrent et au-delà les populations mondiales. Il y a donc urgence à élargir le front de la paix par la diplomatie tout en mobilisant comme cela se fait cette fin de semaine à Bruxelles avec une grande manifestation populaire pour gagner la paix. Des actions communes européennes et au-delà doivent être imaginées pour lutter contre la spéculation sur les matières premières qui gavent en ce moment-même les coffres des trusts capitalistes.
 
Des stocks stratégiques communs de produits alimentaires, de gaz et de pétrole doivent être constitués pour l’hiver prochain en coopération avec des pays producteurs. Mais des structures souples et rapides de production d’électricité doivent être activées aux côtés du parc nucléaire qui doit retrouver ses pleines capacités.
 
 
 
De Dakar à Niort, l’eau c’est la vie

Deux milliards de personnes dans le monde sont privées d’eau. Les sécheresses ravagent en ce moment même une multitude de pays européens, aggravant la faine qui galope.
 
Dans ce contexte se réunit le forum mondial de l’eau, du 21 au 26 mars à Dakar. Il travaille à partir d’un épais rapport d’experts de l’Organisation des Nations Unies sur les réserves en eau douce souterraine de la planète. Celles-ci sont considérables : elles sont évaluées entre 11 et 16 millions de mètres cubes dans les différentes couches terrestres. Mais la tendance est à une inquiétante baisse de ces réserves. Or, avec la combinaison du réchauffement climatique, des pluies diluviennes, de la dégradation de la qualité des rivières, l'espèce humaine va être de plus en plus dépendante de ces réserves souterraines en diminution.
 
Plus de 36% de l’eau potable dans le monde proviennent des puits et des sources. L’enjeu de la qualité de l’eau devient vital. Or les experts montrent que les engrais chimiques et biologiques ont des effets néfastes à long terme sur la qualité. En Chine du Nord, il a été détecté des nitrates à 24 mètres en profondeur.
 
Les pesticides et les antibiotiques liés à l'élevage intensif, comme les résidus provenant des égouts, des décharges, des routes et de l’industrie pénètrent également profondément dans le sol et polluent de manière parfois irréversible. Un programme mondial devrait donc être engagé pour faire cesser ces contaminations afin de préserver ce nécessaire potentiel de vie. C’est indispensable, car les eaux souterraines servent à maintenir des écosystèmes.

Voilà qui rend pour le moins imprudente la décision de construire des réserves d’eau géantes dans plusieurs régions de France, dont les Deux-Sèvres où une manifestation a eu lieu cette fin de semaine.

Ces mégaréserves qui vont faire de 5 à 10 hectares serviront à une minorité d’agriculteurs pour l’irrigation de leurs cultures alors qu’elles sont financées sur le fonds public. Elles visent donc à poursuivre l’intensification de l’agriculture souvent destinée à l’exportation et à la fabrication d’agro-carburants. Rien à voir donc avec la souveraineté alimentaire.
 
Dans cette logique, les paysans sont de plus en plus dépendants, voire esclaves du crédit et des firmes qui fournissent les intrants et celles qui leur achètent leur production à bas prix. Cette pression à la baisse des prix agricoles pousse aux agrandissements, aux concentrations, à la fuite en avant dans le productivisme qui fait tant de mal à l’homme comme à la nature.
 
Quelle aberration de geler des centaines d’hectares pour cela alors qu’on réduit ailleurs l’agriculture nourricière ! Au lieu de cela, il faudrait encourager la recherche vers des cultures plus économes en eau et en intrant chimique jusqu’à les éliminer. Mais cela ne correspond pas aux schémas des grandes firmes capitalistes comme Bayer et d’autres qui font des profits sur le dos du travail paysan et de la destruction du vivant.

Ces réserves artificielles (dites bassines) seraient remplies l’hiver en pompant la nappe phréatique. Inutile de dire qu’ainsi, on privera les autres paysans travailleurs et les usagers de l’eau dont ils auront besoin l’été. Ce système de stockage et d’irrigation fait gaspiller 20% de l’eau du fait de l’évaporation. Tout ceci doit être remis à plat en associant les paysans, les usagers, les chercheurs de toutes disciplines, les élus.

Le modèle de production agricole doit être beaucoup plus questionné. L’enjeu d’un modèle agricole basé sur un réseau dense d’exploitations familiales et la rémunération du travail avec des prix garantis et la protection des productions contre les traités de libres échanges, doivent rester un objectif de combat en lien avec un nécessaire processus de transition agro-écologique.
 
Cet indispensable débat doit intégrer les enjeux de souveraineté et de sécurité alimentaire dans le nouveau cadre international en bouleversement et des urgences que posent les changements climatiques. Mais il n’y a pas de contradiction entre l’enjeu de sécurité alimentaire et celui d’une agriculture durable appuyée sur l’agro-écologie. C’est même la condition de cette sécurité et d’une alimentation de qualité.
 
D’autres techniques de récupération et de stockage de l’eau, au service de tous les paysans dans le cadre de gestions coopératives, doivent être recherchées, notamment celle du stockage des eaux de pluie à partir des bassins versants avec de petits lacs collinaires. Ceux-ci pourraient être partagés et gérés par tous, avec une priorité d’utilisation pour les paysans qui développent des cultures alimentaires diversifiées, relocalisées et riches en emplois.
 
Une solution politique nouvelle doit être recherchée au service de toutes et de tous et du vivant. De Dakar à Niort, l’eau, c’est la vie.
 
 
 
 
Le vote anti-macron et contre l’extrême-droite
Pour le changement de pouvoir et société

En refusant tout débat avec ses concurrents, le candidat-président traite avec mépris notre démocratie. Mieux, lors de son long monologue de présentation de son programme de continuité dans la régression sociale et démocratique, il a signifié pendant quatre heures, aux journalistes présents qu’il n’y avait que lui et eux.
 
Fort de la parole magique des sondages, il souhaite laisser ses concurrents ou adversaires s’entredéchirer pour une place qu’il considère subalterne, soit la seconde ou troisième place, en nourrissant l’espoir de la reproduction du duel de la précédente présidentielle.

Procéder ainsi revient à étouffer la vie démocratique. En se plaçant ainsi en surplomb, en refusant ces débats publics, il aggrave encore la crise démocratique alors que le monde est en plein bouleversement et notre société face à des choix cruciaux.

Le pays sort essoré par les deux quinquennats passés, secoué par de multiples crises. Une majorité de nos concitoyens sont inquiets pour l’avenir. Et la folle guerre déclenchée par le sinistre maître du Kremlin renforce encore les angoisses et les peurs.

Le Président de la République en profite pour se présenter comme le grand et seul protecteur de la nation, tout en annonçant du sang et des larmes. Et il faut toute l’intelligence politique de la candidate de la droite officielle pour clamer que M. Macron copie l’intégralité de son programme. Ce qui au demeurant est vrai. Et donc, par la même occasion, cela invite de plus en plus d’électrices et d’électeurs de droite à lâcher leur candidate naturelle en rase campagne pour recourir au vote de l’usurpateur en chef. Cela dit exactement le nom de la politique qu’il va continuer de mettre en œuvre !

Sur l’autre versant, d’anciens ministres socialistes, de M. Chevènement, de l’ancien maire de Paris qui avait pourtant proposé Mme Hidalgo pour lui succéder, appellent les électeurs socialistes à reconduire avec plus de force, le locataire de l’Élysée.

À la manette, le président organise la décomposition du paysage politique français et relance le faux duel « progressistes » contre « nationaux populistes » des droites extrêmes. Il veut ainsi installer durablement, au bénéfice des puissances d’argent et de leur système, ce clivage manichéen en lieu et place de l’opposition entre le travail et le capital. Les puissants pourront ainsi dormir tranquilles.

C’est aussi, dans un autre genre, le projet de M. Zemmour. Il s’agit de faire accepter aux classes populaires, une alliance artificielle avec le capital pour mettre ce dernier à l’abri de toute mauvaise surprise.

Pour accélérer ce pourrissement, M. Macron pourrait, une fois réélu, aller jusqu’à dissoudre l’Assemblée nationale pour avancer les élections des députés et accorder l’investiture à d’actuels députés de droite et socialistes voulant sauver leur place après le naufrage de leurs partis respectifs.

Il ouvrirait ainsi la voie à une nouvelle recomposition sur le modèle nord-américain sous l’égide de la monarchie présidentielle. Les authentiques progressistes se réclamant de la gauche ne peuvent laisser faire cela en s’abstenant à l’élection présidentielle. La progression des candidats de gauche, notamment avec le vote communiste, est un moyen de construire un pôle solide contre ces projets. Est-ce impossible ? Le moment politique est inédit et truffé de contradictions.
 
Une large majorité de nos concitoyens refuse un duel similaire à celui des précédentes présidentielles au second tour. Ils ont vu qu’en guise de barrage, l’extrême-droite en sortait renforcée jusqu’à se dédoubler dans un nouveau canal ouvertement porto-fascisant.

Le candidat-président prétexte la guerre contre l’Ukraine pour refuser tout débat. Mais chaque entretien téléphonique du président avec M. Poutine et M. Zelenski devient un moment de la campagne électorale du candidat.

S’il voulait une réelle avancée diplomatique, il tenterait, comme président du Conseil européen, de réunir avec le secrétaire général de l’ONU, une prémisse de conférence sur la sécurité en Europe, en invitant à la table Russes et Ukrainiens, et en permettant aux pays du G7, à la Chine, l’Inde et à l’Union africaine d’en être observateurs associés.

Cette guerre sur le sol européen exacerbe des enjeux d’importance vitale pour l’avenir de la France : envolée des prix et pouvoir d’achat, indépendance énergétique, sécurité alimentaire, souveraineté industrielle dans le cadre d’une nécessaire transition sociale et écologique, lutte contre la spéculation sur les matières premières, sécurité collective, désarmement et paix.

Il est urgent de redessiner les cadres de coopération pour l’industrie et l’agriculture, le déploiement de nouveaux services publics, la transformation écologique des productions pour la santé et les sécurités humaines. Autant de grands défis qui nécessitent des débats ouverts, de telle sorte que nos concitoyens puissent y participer et étayer leur propre opinion.

Au lieu de cela, M. Macron veut obtenir par le vote de nos concitoyens, une carte blanche afin de poursuivre sa guerre sociale contre les travailleurs et les services publics.

Carte blanche pour aggraver l’austérité sur la carte bleue et réduire les droits vitaux de la carte verte.

Les sujets de débats sont nombreux. Allongement de la durée du travail jusqu’à ce que mort s’ensuive ou droit effectif à la retraite à 60 ans (quand on sait que le quart des personnes les plus pauvres meurent aujourd’hui avant 62 ans). École publique et laïque d’émancipation pour tous ou mise en concurrence des écoles d’un quartier à l’autre, d’une ville à l’autre. Exploitations des enseignants ou accès égal de tous les enfants au savoir, au sport et aux arts.

Travail forcé avec un RSA contre l’acceptation de n’importe quel emploi ou application réelle du droit constitutionnel d’une garantie au travail pour chacune et chacun. Accroissement des inégalités et de la pauvreté ou SMIC à 1 900 € brut. Laissez-faire capitaliste ou initiatives coordonnées avec les autres pays de l’Union européenne afin de stopper la spéculation sur les matières premières, bloquer les prix des produits de haute nécessité. Continuer à favoriser les grands actionnaires et le capital ou impulsion des investissements pour refonder nos systèmes de santé, pour une école de la République actrice de l’égalité et pour impulser un nouveau modèle de développement humain.

Ce sont de tels axes d’un autre projet de société que porte le candidat communiste Fabien Roussel. Une mobilisation encore plus grande des classes populaires en sa faveur, dans un mouvement de progression de toutes les forces de gauche, pourrait subvertir le scénario que veut imposer M. Macron. L’enjeu n’est pas qu’un candidat de gauche prenne des voix à un autre candidat de gauche : il est dans la progression de toute la gauche pour modifier le rapport de forces en faveur du monde du travail et de la création. Voilà qui serait efficace !
 
Pour un ouvrier, pour un privé d’emploi, pour une famille qui ne peut plus finir son mois, étouffée par les hausses de prix, pour un enseignant qui refuse la concurrence scolaire, pour un chercheur privé de moyens, pour le créateur ou le journaliste qui refuse l’uniformisation de notre société à la mode nord-américaine, pour un paysan qui veut sortir de la spirale de l’endettement, pour un retraité dont la pension est sans cesse grignotée, s’abstenir le 10 avril reviendrait à voter… contre soi.
 
Alors citoyennes et citoyens, aux urnes !
 
 
Je vous souhaite la meilleure semaine possible avec mes amicales salutations.
 
Patrick Le Hyaric
 
 
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