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13 mars 2022

Patrick Le Hyaric - La lettre de Patrick Le Hyaric - 12 mars 2022 à 16:4

Michel Peyret <michel.peyret@gmail.com>

La lettre de Patrick Le Hyaric

Patrick Le Hyaric <lettre@patrick-le-hyaric.fr> 12 mars 2022 à 16:43
Répondre à : contact.patricklehyaric@gmail.com
À : michel.peyret@gmail.com
http://patrick-le-hyaric.fr/
 
La Lettre du 12 mars 2022
patrick-le-hyaric.fr/
 
 
 
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La Lettre de la semaine ...

Bêtise de la guerre de Victor Hugo

Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l’animal,
Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?

Poème extrait de L'Année terrible, recueil publié en 1872
 
 
Bonjour à chacune et chacun
 
L’horreur de l’insupportable guerre, déclenchée par le maître du Kremlin envahit l’espace, les discussions, les écrans. Aucun être de raison et de cœur ne peut supporter ces tueries, ces bâtiments abritant des écoles ou des centres de santé, ces rues et ces quartiers détruits par le souffle des bombes et des missiles. On ne peut qu’être horrifié de ces missiles visant des enfants. Le grand tsar russe ne respecte même pas les règles de la guerre. Les familles ukrainiennes qui résistent souvent avec succès forcent l’admiration.
 
Les solidarités médicales et alimentaires, de même que l’accueil des réfugiés, s’organisent de toute l’Europe. Le mouvement populaire en Europe et en Russie pour la paix doit encore gagner en puissance pour obtenir le retrait des troupes russes, la désescalade et pour que la diplomatie et la politique reprennent leurs droits. C’est loin d’être la volonté du maître du Kremlin, mais il faut constater que des forces dans certaines capitales européennes jettent elles aussi de l’huile sur le feu. Et que dire des dirigeants nord-américains qui ont poussé la Pologne et la Bulgarie à livrer des avions de guerre Mig 29 à l’Ukraine contre la promesse d’une livraison de F16 américains.
 
Autrement dit, les États-Unis du haut de leur Aventin, jettent du sel sur les plaies et proposent à des pays européens frontaliers de l’Ukraine de violer le droit international qui interdit de livrer des armes à un pays en guerre. Ces pays deviendraient de facto des belligérants répandant la guerre en Europe. En effet, l’article 5 du traité de l’Otan et l’article 49-7 du traité européen font obligation aux pays membres de l’Otan et de l’Union européenne de venir en aide au pays agressé.
 
Or, dans ce cas de figure, le pouvoir russe ne manquerait pas de les attaquer. Il n’y a pas d’autres solutions viables que les pressions politiques sur le pouvoir russe et les pressions économiques sur le grand capital de Russie (d’ailleurs très lié au nôtre) et la recherche des voies d’une discussion, voire d’une négociation. Le président ukrainien a ouvert cette semaine des portes en déclarant qu’il ne demandait plus l’adhésion de son pays à l’Otan et il a entamé une discussion sur le Donbass et la Crimée.
 
Obtenir le silence des armes est urgent tant la situation est périlleuse. Poutine aura réussi à redonner de l’air à l’Otan, à fournir le prétexte qui manquait au réarmement de l’Allemagne, à sortir des pays comme la Finlande, le Danemark ou de l’Autriche de leur statut de neutralité, il aura permis de raviver l’idée de la défense européenne arrimée à l’Otan. Autrement dit, c’est la voie d’une plus grande militarisation de l’Europe alors qu’il manque tant d’argent, paraît-il, pour nos écoles et nos hôpitaux. Ajoutons que la mobilisation de l’Otan depuis quelques jours donne corps à l’idée d’un face-à-face militaire avec la Russie. Ceci est sous-tendu par une puissante bataille médiatique justifiant l’escalade. L’alliance militaire atlantique déploie de considérables moyens aux frontières des Pays Baltes, de la Roumanie, de la Pologne, de la Bulgarie, de la Slovaquie. La France quant à elle déploie des soldats et des équipements sous commandement de l’OTAN en Estonie et en Roumanie.
 
Sous commandement de l’OTAN, plus de 20 000 hommes sont déployés à terre, une vingtaine de navires en mer sont sortis auxquels il faut ajouter 180 autres navires alliés dont trois porte-avions disponibles pour rejoindre les escadrons de l’OTAN. Le porte-avion Charles-de-Gaulle armé des rafales mouille au large de Chypre. Trente avions sont également disposés sur le flanc Est. Certains de ceux-ci ont déjà fait la police envers quelques avions russes en infraction. De leur côté, les Russes déploient un puissant arsenal couvrant toute la zone de la mer Noire et de la Méditerranée avec des missiles d’une portée de 2 500 Km. Dans ces conditions, le moindre accident, la moindre erreur de jugement peut embraser toute l’Europe.
 
 
On ne prépare pas la paix avec la guerre. On ne prépare pas non plus la paix avec le surarmement. (Lire l’entretien de Andrei Gratchev donné à Vadim Kamenka dans l’Humanité de jeudi 10 mars)
Les effets de la guerre et de l’action des profiteurs de guerre a déjà de lourdes conséquences sur nos vies quotidiennes. Le prix des carburants qui explose fait souffrir encore plus les travailleurs et les familles populaires, met en difficulté aggravée les paysans et les pêcheurs dont le gazole détaxé a doublé cette semaine, et menace d’un péril imminent beaucoup de petits transporteurs routiers. Les carburants augmentent non pas a cause d’une pénurie, mais à cause de la spéculation qui grossit sans cesse le magot des compagnies pétrolières et de leurs actionnaires. Il y a urgence à prendre des dispositions anti-spéculation et à baisser les taxes sur les carburants qui n’augmentent que parce que les pouvoirs successifs ont abaissé les impôts sur le capital et les fortunes.

Le prix du blé augmente très rapidement, entraînant dans son sillage, le coût de l’alimentation animale et donc de la production de lait et de viande. Le pain comme les pâtes coûtent plus cher, sous l’effet de la spéculation. Au sein de l’Union européenne, nous ne manquons pas de blé. En France, il y en a suffisamment jusqu’à l’automne prochain. En effet, notre stock est de 3,5 millions de tonnes. Mais les compagnies du commerce des céréales veulent profiter de l’actuelle situation tendue sur les marchés mondiaux pour faire monter les prix contre nos éleveurs et les consommateurs. Cette spéculation a d’ailleurs conduit ces jours derniers l’Égypte a annulé un contrat d’importation de blé français, l’Algérie a ajourné le sien et la Tunisie a annulé un appel d’offre. Conclusion : ces pays risquent de se tourner vers … la Russie pour s’approvisionner. On voit ici que dans un tel contexte, la diplomatie et la politique doivent aussi commander au commerce pour être totalement efficaces. Les instances internationales, comme le programme alimentaire mondial et l’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (la FAO), doivent être mobilisées pour une régulation des prix et des approvisionnements. Elles doivent aussi pouvoir préparer les années à venir pour les approvisionnements alimentaires donc les productions. La mise en jachère de terres en Europe n’est destinée qu’à créer des pénuries profitables aux cinq géants du commerce alimentaire mondial. Fabien Roussel a proposé récemment ; à raison, la réunion d’une conférence sous l’égide des Nations-Unies pour cette planification de la production mondiale et la sécurité alimentaire.
 
 
 
Le dossier central du nouveau numéro de La Terre est consacré à la condition paysanne aujourd’hui.

Nous avons demandé au député André Chassaigne et au ministre Julien Denormandie Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation de débattre notamment sur la question de la pérennité de notre modèle agricole eu sur l’écart entre les prix à la consommation et les prix à la production et donc l’efficacité de la loi Égalim.

Au sommaire de ce numéro :
 
  • Un an après la tempête Alex, le long chemin de la reconstruction. Retour dans la vallée de la Roya, par Munier Vanessa.
  • Enquête aujourd’hui sur les décharges sauvages qui polluent les champs et les plaines d’Île-de-France.
  • Le saviez-vous ? 1492 n’est pas seulement la date de la découverte de l’Amérique mais encore celle du maïs, première céréale produite dans le monde.
  • Coup de projecteur sur la Région Bourgogne-Franche-Comté et ses produits du terroir : bœuf de Charolles, époisses, comté, Pommard et bières élevées parfois en fûts de Bourgogne…
  • Et aussi : Les NBT, un pansement sur une jambe de bois, par Léa Lugassy – La loi Égalim 2 face à la ruine des éleveurs de porcs, par Gérard le Puill – Domaine Perrault-Jadaud : du Vouvray en bio, par Richard Bayon – Le parc naturel régional du Morvan – Les livres du vivant, par Vincent Roy – Recette : Partie de pêche en rivière.
 
 
 
C’est dans ce contexte que se déroule la campagne des élections présidentielles et législatives. Le Président de la République compte profiter de ce contexte pour se faire réélire en se présentant comme « le protecteur » dans le cadre d’un débat organisé entre des droites. Une majorité de nos concitoyens pense qu’il va être réélu haut-la-main, mais une minorité le souhaite. Autrement dit, une partie de l’électorat, même à gauche, cherchera à déjouer ce piège. L’enjeu d’une mobilisation qualitative se pose de manière nouvelle à une poignée de semaines du premier tour des élections présidentielles. Le débat pour ces élections doit avoir lieu.
 
Empêcher l’étouffement du débat présidentiel et mener le combat pour la paix
 
Tout doit être fait à la fois pour obtenir le retrait de l’armée russe, refuser l’escalade militaire et pour réunir une conférence pour la paix et la sécurité de l’Europe, de l’Atlantique à l’Oural.
 
La dramatique situation de guerre en Europe ne doit pas étouffer le débat démocratique indispensable pour l’élection du Président de la République, puis celle des députés. Au contraire, la situation accentue la nécessité de la controverse politique. Les enjeux sont en effet immenses. Or, après deux années de pandémie, cette guerre risque de faire passer au second plan ce nécessaire débat démocratique préparatoire aux élections présidentielles et législatives. Elle valide malheureusement le sentiment d’une élection jouée d’avance. Notre démocratie se voit amputée du débat indispensable à l’exercice de la citoyenneté de chacune et chacun.
 
La confrontation démocratique indispensable
 
Le refus du candidat-président de débattre avec les autres candidats empêche une confrontation claire et loyale. Pourtant, le débat démocratique est la deuxième jambe d’une citoyenneté humaine, pleine et entière, avec la solidarité envers les populations ukrainiennes qui s’exprime dans les rues, qui s’organisent notamment avec les collectes de produits de première nécessité.
 
Les enjeux en débat sont majeurs pour notre pays, l’Europe et la paix : l’accueil sans tri aux frontières des réfugiés ; le rôle de la France pour des relations internationales démilitarisées et un nouvel espace planétaire harmonieux, juste et libre ; l’action de notre pays pour la construction d’institutions internationales, rénovées et démocratisées, capables, dans un monde multipolaire, de construire un avenir débarrassé de l’arme atomique.
 
Dans ce contexte, banaliser l’absence de confrontation sur les projets présidentiels est d’une extrême gravité. On ne peut accepter un seul choix par défaut face aux divers courants des droites extrêmes, nationalistes, xénophobes, antisémites et guerrières. Les calculs et les tactiques politiciennes ne devraient pas s’imposer quand l’apocalypse nucléaire et l’apocalypse climatique menacent l’humanité.
 
Prendre le flambeau de la paix et de la sécurité humaine
 
Apocalypse nucléaire : l’actualité montre à quel point le concept « d’équilibre de la terreur », avec son accumulation par une infime minorité de pays d’armes nucléaires, peut aboutir à l’anéantissement de l’humanité. Cela ne garantit pas la paix, mais pousse aux confrontations, à la militarisation aux prix de dépenses astronomiques dans des œuvres de mort quand les moyens pour les actions de vie font tant défaut.
 
Que n’accorde-t-on enfin la priorité au droit pour toutes et tous à l’alimentation, à l’eau, à la santé, à l’énergie, à l’éducation, à la culture. Aucune initiative n’a été prise par les présidents français successifs pour la réduction des arsenaux nucléaires jusqu’à l’élimination, partout, de la bombe atomique.
Souvenons-nous. Si la décision de la dissolution de l’OTAN avait été prise au moment de la disparition de l’alliance militaire du « pacte de Varsovie », en serions-nous là aujourd’hui ?
Mesure-t-on à quel point les désastres provoqués par les interventions militaires de l’Alliance atlantique sous commandement nord-américain conduisent aujourd’hui à des fractures profondes dans le monde et à un rejet massif de « l’occident » dans plusieurs régions sur la planète.
 
Alors que le risque d’embrasement menace, pendant plusieurs jours les États-Unis ont jeté de l’huile sur le feu, poussant à l’élargissement du conflit en Europe, en proposant l’utilisation d’avions de combat postés en Pologne pour intervenir aux côtés des Ukrainiens. Dans quel but, alors que le fauteur de guerre russe menace de considérer comme belligérant tout pays duquel s'envolerait un avion militaire vers l’Ukraine ?
 
Pourquoi n’y a-t-il pas de réprobation des pays de l’Union européenne ? Pourquoi les autorités françaises déploient-elles des troupes en Roumanie et mobilisent-elles le porte-avion Charles-de-Gaulle au large de Chypre, sous commandement de… l’OTAN ? On sait quand commence la logique de guerre. Jamais quand elle finit.
 
À quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, la stratégie pilotée par un président chef des armées, nécessite pour le moins un débat contradictoire et public sur ces problèmes.
 
Apocalypse climatique : une terrible concordance des temps veut que le GIEC ait publié quelques jours après le déclenchement de la guerre en Ukraine, un nouveau rapport encore plus alarmant sur les dangers irréversibles pour l’espèce humaine des bouleversements climatiques. Plus de la moitié des habitants de la planète risquent d’être confrontés aux périls des sécheresses, des inondations, des pénuries alimentaires et de maladies nouvelles.
 
On le voit donc, le mode de développement capitaliste basé sur la loi du plus fort, la concurrence et la guerre économique poussent l’humanité vers l'abîme. Pourquoi ces débats fondamentaux sont-ils interdits ? Pourquoi ont seulement voix au chapitre les basses polémiques et les conditions de gestion du système pour que rien ne change ?
C’est pourtant grâce au dépassement de ce capitalisme sans borne, dans l’intérêt de l’humanité, que la civilisation pourra faire face à des périls qui menacent son existence.
Empêcher l’apocalypse climatique oblige à repenser et restructurer les politiques industrielle, énergétique et agricole, les conceptions de la ville, de la ruralité et de la mobilité. C’est en ce sens que nous proposons, pour que vivent les biens communs humains, plus de services publics et d’appropriations sociale, citoyenne et démocratique des leviers essentiels de l’économie.
 
L’auto-reconduction, c’est vivre plus mal demain
 
Face à de tels défis, la seule solution ne saurait être de résumer notre devenir à l’auto-reconduction de l’hôte actuel de l’Élysée, tout entier tendu au maintien du monde d’hier, celui qui enferme les capacités des individus dans la domination du capital privé.
L’heure est à l’émergence d’un processus populaire démocratique pour la sécurité globale, la sécurité de vie pour chacune et chacun, pour l’environnement et la planète. De façon inédite dans l’histoire, les capacités matérielles, scientifiques, technologiques, culturelles et humaines existent pour affronter ces défis d’avenir.
Or, la mondialisation capitaliste et la militarisation poussent la planète et ses habitants dans une insécurité de vie totale permanente.
Insécurité face au travail. Insécurité sanitaire et alimentaire. Insécurité énergétique. Insécurité démocratique. Insécurité du droit à l’éducation, à la formation et d’accès à la culture.
 
La pandémie et maintenant, cette guerre inexcusable montrent à quel point la mondialisation capitaliste et le système de domination et de prédation avec son internationale des oligarques, membres de la petite caste des privilégiés assistés de leurs porte-voix médiatiques aggravent les interdépendances à l’énergie comme à l’alimentation. N’est-ce pas eux qui en ont décidé ainsi, nous vantant il n’y a pas si longtemps la mondialisation heureuse ? Quelles leçons en tire-t-on ? Qui en subit durement les conséquences ? Les travailleurs et les peuples ! Ils le paient en chômage et en détérioration de leurs conditions de vie avec une hausse ininterrompue des prix. Les seuls gagnants sont les spéculateurs et les marchands d’armes, unis, eux, dans la recherche des profits financiers maximum. Et si nous n’y prenons garde, la guerre servira demain de prétexte à des tours de vis supplémentaires.
 
Les premières annonces contre les travailleurs et la démocratie
 
C’est ce qu’a commencé à annoncer le candidat–président avec le recul de la retraite à 65 ans. C’est ce qu’il continuera à expliquer au nom de l’augmentation de la dette et de la nécessité d’augmenter les dépenses militaires. On peut s’attendre à l’annonce en plein été d’une modification budgétaire visant à augmenter le budget des armées.
L’annonce de supprimer la redevance télévision est dangereuse. Elle peut conduire à mettre le service public plus à la botte du pouvoir. Elle peut aussi ouvrir la voie a une privatisation partielle ou totale du service public de l’audio-visuel au nom des nécessaires économies à réaliser.
 
Un débat sur la reconquête industrielle, agricoles, énergétique
 
Les moyens de notre pays pour reconquérir ses souverainetés, industrielle, agricole, sanitaire, énergétique doivent être mis en débat.
Notre combat inflexible pour que se taisent les armes doit aller de pair avec un débat réel et approfondi sur les moyens de laisser un monde vivable aux générations futures. Nous militons pour un monde de paix et de sécurité, dénucléarisé. Tout le contraire de la militarisation accrue. Pour le bien-être humain, pour une planète durable et vivable, le débat présidentiel et législatif, projet contre projet, doit avoir lieu !
 
 
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France Algérie 1962/2022 - Mémoires à vif 
 
En cette année de commémoration du 60e anniversaire des accords d’Évian et de la fin de la guerre d’Algérie, l’Humanité prend une initiative majeure en publiant un livre et un hors-série indispensables à la compréhension d’un conflit qui continue de façonner les relations entre la France et l’Algérie et laisse des mémoires à vif, d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée.
Format 20x26 - 100 pages - 8,90 €
 
 
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À l’occasion du 60e anniversaire des Accords d’Évian, ce livre retrace l’engagement de nombreuses personnalités et de l’Humanité dans ce qui a été baptisé « L’appel des douze». Éclairant les raisons pour lesquelles le « travail de vérité » sur la guerre d’Algérie ne s’engage officiellement qu’aujourd’hui, il revient sur des années de combat mené pour faire reconnaitre les exactions commises par l’État français en Algérie, et plus particulièrement le crime perpétré, le 21 juin 1957, contre le jeune mathématicien, militant du parti communiste algérien, Maurice Audin. Pierre Audin, fils de Maurice et Josette Audin, y signe une contribue inédite, qui, avec un point d’histoire de Gilles Manceron, de la Ligue des droits de l’Homme, et une introduction de Charles Silvestre, coordinateur de « l’Appel des douze » pour l’Humanité, font de cet ouvrage un livre indispensable à celles et ceux qui souhaitent enrichir leurs connaissances sur cette période de notre histoire.
 
156 pages, format 13x19, Éditions de l’Humanité 11,50 €
 
 
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En vous souhaitant la meilleure semaine possible en ces temps angoissants, je vous adresse les vœux de courage et mes amicales salutations.

Patrick Le Hyaric
 
 
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