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17 octobre 2022

Médisance, rage du minus hideux dénigreur des valeurs. 16 Octobre 2022 Par Camille Loty Malebranche

INTELLECTION

Médisance, rage du minus hideux dénigreur des valeurs.
16 Octobre 2022

Par Camille Loty Malebranche

 

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La médisance est la mesure la plus sûre de la misère d’esprit, une consolation éhontée et complaisante du médiocre dans sa laideur mentale, sa médiocrité indécrottable. La médisance est au niveau sémantique connotatif un hyperonyme de la diffamation et de la calomnie, ses hyponymes surtout juridiques quand des plaignants poursuivent en justice leurs médisants. Plus la cible est sublime, plus le médisant est fielleux et haineux.


La médisance, cette crânerie de matamore qui mime arrogance et supériorité sur fond de dénigrement d’autrui, est la méthode classique de la médiocrité haineuse du complexé d’infériorité et l’appétence sinistre de l’envieux manipulateur de mots empoisonnés, spécialiste en contrevérités spécieuses, savamment montées pour des jugements fallacieux et sentences destructrices qui embourbent le nom de sa victime. Tout médisant est un mécréant de la parole qui verse sur celui qu’il prend pour cible afin d’en obscurcir les mérites, la bile et le fiel de sa propre vie immonde, le venin de son amertume existentielle. Comme tout méchant, le médisant colporte son propre être traumatique dont il souffre sans oser avouer son terrible mal qu’il fait payer à tous.


Le médisant est toujours passablement pitoyable et intérieurement attifé de pathologies, dévoré de ressentiments irrationnels, d’envies insensées et de jalousies démentielles à partir desquelles il nourrit ses griefs, un peu à la manière répugnante du mouchard. Sa méchanceté atteint rarement le seuil de l’avanie de la diffamation ou de la calomnie qui sont elles, de la médisance publique, passible d’être poursuivie au tribunal. La vie du médisant est tissée de poisons verbaux et de coups de langue, sa langue étant justement une massue invisible pour frapper et essayer d’égruger la valeur des humains. Incapable d’élévation propre, il doit tenter de niveler l’autre à son palier abyssal en ternissant avec agressivité l’éclat des hommes de valeur. De tempérament fortement schizoïde quand il n’est pas simplement schizophrène, c’est un forcené qui cherche audience par l’agression verbale où il croit créer un monde de ses mensonges. Le médisant s’évertue à raconter n’importe quoi de quiconque dont il se sait globalement très inférieur et totalement dépourvu de ses talents, cherchant à lui barrer toute route vers la reconnaissance. S’il a des moyens de publication et un public aussi bête que lui, le médisant se vautrera souvent, lui l’abîme de la hideur, dans des tentatives d’outrage sordide en aparté contre ceux dont il n’est même pas digne de délier les lacets, pour éviter de les laisser s’exprimer. De fait, c’est le mode d’être caractéristique, mode d’être somme toute morbide du médisant, que de se projeter insidieusement sur l’autrui d’importance par manière de disculpation de ses propres tares affreuses! Ainsi, hideux, il trouve que tous sont des singes; violent, il juge que les autres sont méchants; hypocrite, il accuse tous de facticité; prédateur colonialiste, il considère que tous sont impropres à se gouverner; employer de banque, il ose condamner le particulier exerçant l’usure… Il est passé seigneur dans l’art de dégueuler sa souillure caractérielle, ses émonctions mentales sur tous ceux qu’il hait, et dont le nom lui tombe sous les dents de chacal à son mufle fétide. Car pour lui, l’offensive indigne est un mécanisme de défense consistant à focaliser l’attention sur celui dont il médit, qu’il attaque et accuse avec contrevérités et décontextualisations.


Le médisant est en fait le rebut des conflits internes de sa propre personnalité distendue, son émiettement intime qu’il manifeste avec morve putride et morsure venimeuse contre ses haïs.

La manière du médisant est un histrionisme à rebours car sans exhibition, mais avec le dessein de conserver l’apparence publique du plus grand en faisant ombre aux hommes ayant les talents dont il est dénué, croyant celer ainsi sa petitesse intellectuelle et sa toxicité mentale de grotesque acrimonieux, de menu fretin jouant le gigantisme social, obsédé d’ostentation. Le médisant est la version silencieuse du médiocre bruyant qui jette avanie et critiques balourdes sur la grandeur de tous ceux qui le dépassent pour ne pas montrer sa propre honte existentielle, sa haine de soi. L’un et l’autre sont des hurluberlus qui savent bien que feindre le mépris du vrai talent en conspuant l’œuvre des vrais grands, confère de la notoriété parmi la canaille innombrable qui prolifère dans notre société en crise de sens et de valeur.


Le médisant est une proie de la tristesse de soi, du néant d’estime personnelle qu’il tente de curer en projetant ses tares sur celui dont il médit. C’est donc un myrmidon, une quantité pitoyablement négligeable, un indigent de l’entendement, que ce microbe anthropomorphe qui médit de l’autre sans savoir qu’il dit beaucoup de lui-même par sa laideur émergée. Minable et dégénéré qui croit déceler quelque faiblesse de l’autre, sans jamais comprendre que son acte de médisance fait sourdre les ténèbres de son gouffre, l’exhalaison méphitique de sa déchéance, sa vacuité de toute valeur vraie! Car celui qui porte de vraies valeurs, les montre avec force, et quand il critique, c’est toujours selon par puissance axiologique selon une logique démonstrative; un tel homme n’attaque jamais que le faire public d’un agresseur de la dignité humaine, pourfendant les déviances anthropocides et homicides d’un ordre sociopolitique ou l’action publique d’une monstruosité ou d’un monstre systémique dans l’espace public, n’orientant son offensive discursive que contre le mal caractériel ou social au nom du bien de l’humain pour le règne collectif de la justice, sans chercher à assouvir par mesquinerie des détestations personnelles par de l’exhibitionnisme.


La médisance est une forme d’agencement méchant de l’opinion émise pour faire mal dans un sentiment de haine contre un humain, un acte crapuleux et de nuisance. Et, si elle n’est pas citée en justice, la médisance demeure un mal grave contre l'homme en société et contre l’humanité, une dénégation de l’entregent indispensable entre civilisés et un aveu de crapulerie par manque de dignité personnelle.


La médisance intellectuelle, quant à elle, est la plus grivoise, la plus aberrante de toutes, tenant d’un cruel et primitif vice de logique de ce type de médisants. Car les aptitudes intellectuelles ne se volant, ni ne se marchandant c’est donc un domaine, où l’envie - vu que personne ne vole ni ne peut voler l’entendement à personne - est pure sottise. C’est un amenuisement, un dévoiement total de l’intelligence décomposée et bornée, convaincue de son abîme insurmontable, qui fait de son ignorance un tombereau d’émonctions verbales venimeuses, une bavée d’insanités mensongères avec le but confus, l’espoir grossier de détruire et de discréditer l’authentique travailleur de l’entendement.   


Le médisant a le profil du vulgaire pour qui toute élévation est acte de folie; c’est aussi le piteux poétastre convaincu des bienfaits de l’impérialisme et qui dénigre tout ennemi de l’hégémonie, comme excessif; c’est également le profil de ce larbin des prédateurs, cet idiot de service toujours présent pour faire la propagande du nord contre le sud, du puissant contre le faible et qui trouve violent toute prise de position d’autrui pour la justice soit sociale soit internationale ou l’équité interétatique. Les médisants sont aussi ces vrais miteux écervelés qui osent traiter d’aigris et de paranoïaques celui que leur misérabilisme persécute en cachette, eux qui passent leur temps à concocter en souterrain les pires complots et coups fourrés de boycott contre quiconque jugé trop haut à leurs yeux qu’ils désignent comme mégalomane à cause de son œuvre de talent! Le seul génie des médisants, c’est d’user de toutes sortes de manigances dénigreuses auprès des structures de reconnaissance pour bloquer l’émergence institutionnelle du porteur du talent qu’ils n’ont pas et n’auront jamais.

 

Il est aussi une autre catégorie, de médisants qui, eux, ont du talent, ils sont rares parmi la masse des médiocres de leurs congénères mais ils pratiquent la médisance, parce que trop obsédés de leurs privilèges à garder en exclusivité! Frileux d'insécurité qu'ils sont, méchants envieux et persécuteurs de tous de ceux du dehors de leur "race privilégiée" et de leur "caste supérieure"! C'est quand même une forme de médiocrité de leur part que de médire d'un rival potentiel plutôt que de se dépasser eux-mêmes, car la grandeur vraie sait que l'on ne bloque pas autrui pour être sublime soi-même, mais qu'il faille aller vers l'horizon sans limite définie du dépassement de soi.

La voie de la grandeur est dans le dépassement de soi-même et non dans la couardise crapuleuse du dénigrement et du freinage de ses rivaux prétendus. Comme je le dis souvent:

Le sommet, c'est l'horizon, fugace au fur et à mesure que je m'en approche.


Quand on a du talent voire du génie, pour vivre heureux, parmi cette meute immonde, cette cohue de toutes les nocuités, que sont les médisants et comploteurs contre la réputation et la valeur talentueuse, il faut apprendre à se fier d’abord à son propre jugement, tout en tenant compte des vrais critères objectifs établis, pour évaluer ses œuvres. Il faut aussi être à l’écoute des hommes au mental noble et à l’intellect sain qui critiquent sereinement sans haine ni méchanceté, sans flatterie ni mollesse. Mais avant tout, il faut croire en son talent et son génie quand on en a, et ne jamais se laisser intoxiquer par la navrante odeur, la piteuse puanteur du médisant avec ses vomissures, qui prolifère pire que de l’ivraie vénéneuse dans le terreau malsain de vastes secteurs moyens d’une société de soumission et de réification, effrayée du talent qu’elle ne contrôle pas et qui incite impitoyablement au freinage et au dénigrement de tout insoumis, tout résistant, surtout s’il porte de grandes richesses intrinsèques qu’il exprime.


CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

Copyright © Camille Loty Malebranche - blog INTELLECTION -  2013

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