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Le décryptage du gouvernement Macron II
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20 mai 2022
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RÉFORMES : LE GOUVERNEMENT MACRON II VA-T-IL ENFIN DÉPASSER LES BORNES ?
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Par Philippe Mabille
Directeur de la rédaction de La Tribune
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14 hommes, 14 femmes en comptant Elisabeth Borne, la Première ministre nommée lundi. Après une petite semaine de réflexion et de réglages politiques, Emmanuel Macron a tranché et nommé vendredi un nouveau gouvernement resserré de 17 ministres, 6 ministres délégués et 4 secrétaires d'Etat, adressant des signaux forts pour la bataille des législatives et le début de son « nouveau » mandat.La continuité d'abord avec Bruno Le Maire, numéro 2 dans l'ordre protocolaire, au portefeuille élargi à Bercy à la défense de la souveraineté industrielle et numérique. Mais aussi avec Gérald Darmanin à l'Intérieur, Eric Dupont-Moretti à la Justice.La souveraineté alimentaire est présente aussi dans le portefeuille de Marc Chesneau, ministre de l'Agriculture. Une réponse à l'époque nouvelle ouverte par l'agression de la Russie de Poutine en Ukraine, que l'on retrouve aussi dans la priorité absolue à la transition écologique et énergétique, directement rattaché à Matignon dans l'intitulée d'Elisabeth Borne, qui se voit confiée à deux femmes, Amélie de Montchalin pour la Transition écologique et la cohésion des territoires, avec les portefeuilles du Transport et du Logement et Agnès Pannier-Runacher pour la transition énergétique.Entre les ministres sortants qui restent ou changent de portefeuille et les sortants sortis, la balance est équilibrée, Macron récompensant ses fidèles comme Clément Beaune chargé de l'Europe aux côtés de la chiraquienne Catherine Colonna, Gabriel Attal aux Comptes publics, Olivia Grégoire porte-parole, ou Olivier Véran qui passe de la Santé aux relations avec le Parlement et à la rénovation de la vie démocratique. Mais ce gouvernement resserré s'ouvre aussi à la société avec des symboles forts, comme Pap Ndiaye, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse d'origine sénégalaise par son père, un historien spécialiste de l'histoire des minorités aux Etats-Unis et président du musée de l'histoire de l'immigration.Le successeur de Jean-Michel Blanquer, qui est aussi le frère de Marie Ndiaye, auteure, entre autres du prix Goncourt « Trois Femmes Puissantes », vient clore une séquence présidentielle marquée par la poussée de l'extrême droite à un niveau inédit et adresse un signal de rassemblement à un pays fracturé et dans un ministère encore traumatisé par l'assassinat de Samuel Paty. L'Éducation est ainsi affirmée comme l'une des priorités du second quinquennat, à condition que la nomination de Pap Ndiaye ne reste pas qu'un énième coup de com'... Lire la suite de l'éditoBonne lecture, Philippe Mabille.En 2022, suivez vos autres secteurs d'intérêt en édition spéciale, en cochant dans votre espace dédié aux newsletters.
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Planification écologique : Montchalin et Pannier-Runacher nommées pour épauler Borne
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Les service d'urgences sous tension : un dossiers brûlant pour la nouvelle ministre de la santé
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LE CHIFFRE
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5 pistes
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Quel ministère pour réindustrialiser la France ? Cinq pistes issues d'un rapport parlementaire pour le quinquennat Macron II.
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LA PHRASE
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« Il y a encore une dichotomie entre les services et l'industrie. Pour l'instant, les hausses de prix passent encore. Il n'y a pas d'effondrement des marges »
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Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste du cabinet BDO et enseignante à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
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Toute l'économie en France
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