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30 janvier 2022

Patrick Le Hyaric - La lettre de Patrick Le Hyaric - 29 janvier 2022 à 16:19

Michel Peyret <michel.peyret@gmail.com>

La lettre de Patrick Le Hyaric

Patrick Le Hyaric <lettre@patrick-le-hyaric.fr> 29 janvier 2022 à 16:19
Répondre à : contact.patricklehyaric@gmail.com
À : michel.peyret@gmail.com
http://patrick-le-hyaric.fr/
 
La Lettre du 29 janvier 2022
patrick-le-hyaric.fr/
 
 
 
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La Lettre de la semaine... 
 
 
Bonjour à chacune et chacun,
 
Je m’attarde cette semaine sur trois événements qui montrent à quel point le système capitaliste est un antihumanisme. Qu’il s’agisse des EHPAD avec les révélations du livre Les Fossoyeurs de Victor Castanet, de la situation faite à EDF et à l’avenir de notre système de production d’énergie ou du débat autour de l’augmentation du salaire net via une baisse des cotisations sociales… Tout montre qu’il est urgent de défricher les chemins d’un après-capitalisme, que nous appelons communisme.
Ce processus de transformation sociale et écologique devrait surgir dans le débat électoral pour renouer avec de nouvelles perspectives.
 
L’or gris gave la bourse…
 
On se souvient, il y a quelques années, d’économistes et théoriciens libéraux qui glosaient sur « l’or gris ». Étrange expression pour parler des personnes âgées et des personnes dépendantes. Au fond, les capitalistes ont flairé dans le vieillissement démographique, un moyen juteux de rentabilité supplémentaire sur le dos des personnes âgées, devenues dépendantes, après les avoir essorées dans leur système de prédation et d’exploitation.
 
C’est à cet effet qu'ont été créées, sous l'impulsion des pouvoirs politiques à leur service, des sociétés privées gérant des EHPAD.
Ainsi, le capitalisme s’occupe de tout et de nous, de la naissance à la mort.
 
Depuis longtemps, nous alertons sur l’abject business de quelques-unes de ces sociétés privées. L’Humanité a produit plusieurs révélations notamment sur le traitement des pensionnaires de certains EPAHD durant cette période de Covid. La CGT a de nombreuse fois déposé des alertes et mobilisé les inspections du travail.
 
Avec son livre, Les Fossoyeurs, Victor Castanet tire un puissant coup de tonnerre dans la mer d’huile dans laquelle baignait le groupe coté en bourse : ORPEA.
 
Comment d’ailleurs ne s’offusque-t-on pas plus du fait qu’une entreprise chargée de personnes entrant dans la dernière partie de leur vie, puisse être cotée en bourse. Il en découle automatiquement une logique de gestion dont le seul objectif est l’augmentation permanente des profits et rémunérations des actionnaires. Et en conséquence, le rationnement comptable des soins d’hygiène, de la prise en charge médicale, des repas, et la compression du nombre des personnels…
 
La cause des maltraitances n’a pas pour origine des problèmes d’organisation comme le répète la direction d’ORPEA, mais la recherche de la rentabilité pour ses actionnaires. Ceux-ci se trouvent dans le plus grand fonds d’investissement canadien CPPIB qui de surcroit, loge ses capitaux dans les paradis fiscaux. Notons d’ailleurs qu’un autre groupe, Korian, reverse lui aussi de confortables dividendes à des actionnaires qui répondent du nom de Crédit Agricole, BNP, ou de la puissante banque, J.P. Morgan.
 
Ces révélations montrent cruellement, une fois de plus, la barbarie du système capitaliste qui se soucie comme d’une guigne du sort des plus anciens, de leur santé, de leur bien-être, de la vie au fond.
 
Il est indispensable de pousser le débat au-delà de ces révélations, enquêtes et témoignages insupportables. Les hauts le cœur même sincères seront vains si les débats et les combats ne portent pas sur ces enjeux de fond : Qui et pourquoi a décidé d’offrir tout un pan de la dépendance aux groupes privés contre le développement d’un secteur public du vieillissement et de la dépendance, disposant des moyens de ses missions ?
 
Et, qui a décidé de ne pas contrôler l’utilisation des fonds publics versés à ces groupes au titre de « l’enveloppe des soins » ?
 
Ainsi, sans compte à rendre de leur utilisation, ORPEA a reçu 350 millions d’euros par an selon la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, auquel s'ajoutent des versements des départements.
 
Tous les discours promettant une branche de la sécurité sociale pour le « grand âge et l’autonomie » sont restés lettre morte.
 
Un tel projet doit être mis à l’ordre du jour, tout comme celui d’un grand service public pour l’autonomie et la prise en compte de ce fait incontournable : le bien-être des résidents des EPAHD est proportionnel à la densité du personnel qui y travaille.
 
Aberration économique, monstruosité politique
 
Tout esprit sain ne peut que considérer comme une aberration économique, la décision du gouvernement de contenir les augmentations du prix de l’électricité, de mettre le tiers de la production d’électricité d’EDF, à la disposition de ses concurrents privés.
 
Sans oublier que ces tarifs sont indexés sur le prix du gaz sur décision politique en France et à Bruxelles. Ainsi, les entreprises concurrentes d’EDF, qui la plupart du temps ne produisent pas la moindre électricité, vont bénéficier d’un tarif inférieur de plus de 70% à ceux du « marché ».
 
Mieux, comme EDF a déjà programmé sa production de l’année 2022, elle pourrait être contrainte d’acheter de l’électricité au prix fort sur le marché pour le revendre à ses concurrents, à prix moindre comme l’y oblige le gouvernement.
 
Autrement dit, on a décidé en haut-lieu - en parfait accord avec les directives européennes de dérégulations - de faire payer par un groupe public des subventions à des entreprises privées concurrentes.
 
Tout cela, au détriment de l’intérêt général et des enjeux écologiques. Au moment où l’urgence est à une politique énergétique de long terme visant à limiter les changements climatiques.
 
Quelques soient les solutions retenues, la transition énergétique coûtera extrêmement cher. Déjà 160 milliards d’euros sont prélevés sur les factures d’électricité des particuliers et des entreprises pour prétendument organiser cette transition.
Le scandale ne s’arrête pas à cette aberration économique. Ces opérateurs privés d’électricité, bénéficient non seulement d’une rente sans produire, mais déclarent leurs sièges sociaux souvent installés dans des paradis fiscaux en Europe, pour ne payer aucun impôt en France.
 
En agissant ainsi, le pouvoir casse les reins d’EDF qui doit produire de l’électricité, entretenir ses centrales, investir pour la transition écologique.
Ceci peut avoir de graves conséquences sur la sécurité d’approvisionnement énergétique du pays, sur l’activité industrielle, la vie économique et sociale de nombreux territoires.
 
Déjà, la réduction des personnels, l’utilisation d’entreprises sous-traitantes entraînent un manque d’entretien de plusieurs centrales nucléaires. Dix réacteurs nucléaires sur 56 sont actuellement à l’arrêt.
 
Comme dit le proverbe : « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ».
Organiser et laisser se développer une campagne contre l’entreprise publique de l’électricité, créée par le communiste Marcel Paul, pour privatiser la production d’énergie est donc bien la ligne constante du pouvoir. C’était le but du projet « Hercule » mis en échec grâce à la vigilance et la mobilisation des salariés d’EDF.
 
Toute la population, les entreprises, les élus sont concernés. Par-delà leurs activités, leurs situations, ils ont toutes et tous intérêt à faire front commun jusque dans les urnes.
C’est un fleuron français que le pouvoir au service des intérêts et de la propriété privée, tente d’abattre comme il le fait avec l’hôpital et l’Education nationale. C’est ce que veut cacher la léthargie organisée de la campagne électorale. Il nous faut la réveiller.
 
( lire ici l’article de Marion d’Allard dans L’Humanité du 27 janvier dernier)
 
 
« L’opération Pécresse sur le salaire net »!
 
 
Attention dangers. Si l’électorat de gauche, si nos concitoyennes et nos concitoyens attachés à la sécurité sociale, restaient l’arme au pied à l’occasion des élections présidentielle et législatives, s’ouvrirait, bien malgré eux, une vaste entreprise de démolition de notre système de protection sociale.
 
Les candidats de droite, de M. Macron à l’extrême droite, ne le revendiquent pas ouvertement, mais leurs propositions, entre lesquelles les différences il y a l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette, y aboutissent toutes. Pour préserver les intérêts du grand capital, les uns et les autres ne veulent ni augmenter les salaires, ni bloquer les prix, ni diminuer les impôts indirects désormais baptisés « impôts de consommation » et encore moins augmenter les impôts sur le capital dit « impôts de production » Ces mots nouveaux de la doxa libérale.
 
Tous en cœur avec Mme Pécresse, ils ont trouvé un subterfuge. Il a une apparence trompeuse de bon sens, un goût artificiel de justice, un mauvais parfum de reconnaissance du travail. Il s’agit, en réalité, d’un subtil poison qui détruirait la sécurité sociale, c’est-à-dire la capacité de notre communauté nationale à protéger tous ses membres de la maladie, à améliorer les capacités de l’hôpital et les conditions des personnels de santé.
 
Voici l’entourloupe ! Pour les droites, afin d’augmenter le salaire net sans toucher à la répartition de la valeur créée par le travail, il suffirait de réduire les cotisations sociales des travailleuses et des travailleurs. En apparence le travailleur touchera plus, mais il le rendra au centuple en cas de maladie et par la faiblesse induite des pensions de retraite. Ce que le salarié aura l’illusion de gagner d’une main, l’assuré social, il s’agira généralement de la même personne, le rendra de l’autre. C’est la partie de la rémunération socialisée donnant les moyens de faire face à la maladie, au financement des hôpitaux et des retraites qui diminuerait d’autant. Seul l’employeur serait gagnant ! Et les recettes de la sécurité sociale seront d’autant affaiblies.
 
Mieux, où plutôt pire encore. La travailleuse, le travailleur, sa famille paierait le manque à gagner au prix fort, notamment par une augmentation de 2%, dans un premier temps, de la TVA. Cet impôt indirect le plus injuste qui ponctionne directement et lourdement le pouvoir d’achat populaire.
 
Plus fondamentalement, le transfert des cotisations sociales sur le travail, vers l’impôt, constitue une modification majeure de la conception même de la protection sociale universelle construite par le ministre communiste Ambroise Croizat, telle qu’elle est conçue par le programme du Conseil national de la Résistance (CNR). Dans l’esprit et la lettre de cette avancée civilisationnelle, dans une France ruinée par six années de 2e Guerre mondiale, la cotisation sociale contribue au redressement du pays parce qu’elle est un prélèvement sur la valeur ajoutée issue de la création collective de richesses, c’est-à-dire du travail.
 
Gérée par les organisations de travailleurs, elle est protégée de toutes formes de spéculations boursières ou immobilières. Elle est orientée vers la caisse de recouvrement de la sécurité sociale et distinct de la gestion de l’État. Ainsi, elle est à l’abri des tours de vis et des ajustements décidés par les gouvernements, désormais aux ordres des injonctions des autorités européennes. À l’opposé, l’impôt est prélevé par le Trésor public et ne donne aucun droit.
 
Intégrer plus avant la protection sociale au budget de l’État, en remplaçant des cotisations par des impôts, reviendra à subordonner l’efficacité (ou l’inefficacité) des politiques sociales à des considérations purement financières. Pourtant, tout le monde s’accorde, en pleine pandémie, à reconnaître que grâce à notre système de sécurité sociale – certes imparfait et affaiblie par de multiples coups de canif – la crise a pu être amortie.
 
Si un tel projet aboutissait, tandis que les plus fortunés se tourneraient vers les assurances privées, les catégories les plus modestes, au premier rang desquelles se trouveraient celles et ceux dont le salaire net a été un peu augmenté, seraient placés dans une situation de terrible insécurité sanitaire.
 
En 1910, défendant sa loi sur les retraites ouvrières et paysannes, Jean Jaurès avait alerté déjà : « l’assistance (l’argent des impôts versé aux plus démunis) quelle qu’elle soit, si soucieuse qu’elle soit de l’équité et de la dignité des hommes, c’est toujours… Le pauvre incliné pour recevoir. C’est souvent l’arbitraire, c’est l’indétermination… Avec l’assurance (le droit à une prestation sociale issue d’une cotisation), c’est un droit certain qui met l’homme debout, qui assure son droit à une heure déterminée….. Il a un droit certain, mathématique, qui respecte pleinement sa dignité d’homme. »
 
C’est une autre cohérence que dessinent les macronistes et les droites de tout poil. Dans leurs conseils de campagne, dans des cercles parisiens de la pensée libérale, on mijote en ce moment les mêmes projets.
 
M. Pascal Perri, dans une chronique chez nos confrères « Les Echos » daté du lundi 24 janvier dévoile ce qui se trame : « Est-ce bien le rôle du travail de financer la santé et la famille » interroge-t-il ? Et de conclure : « Il faudra tôt ou tard cesser d’accabler le salarié pour mettre un peu plus à contribution le consommateur »(1)
 
Ainsi les droites, qui feignent de répondre à la demande d’augmentation des salaires, construisent une arme de destruction massive de notre système de protection sociale. Or, l’heure appelle tout l’inverse : investir massivement, dans la santé et l’hôpital. Ils comptent donc faire le contraire.
 
Ce projet caché, si nous ne le démystifions pas, annonce aussi une profonde période d’austérité pour faire payer au prix fort le remboursement de la dette par les catégories populaires.
 
Dans ces conditions, pour un électeur se réclamant de la gauche, s’abstenir reviendra a donné un blanc-seing à la destruction de la sécurité sociale. Cette grande innovation communiste à la Libération. Ce ferment de communisme. Aujourd’hui, Fabien Roussel suit la même trajectoire pour mettre l’économie au service de l’humain. Au cœur des engagements de son programme, il y a le mieux vivre, de toutes et tous, garantie et sécurisé avec une sécurité sociale « bien commun » de ses cotisants. Avec la prise en charge à 100%, la suppression des franchises médicales, la fin des dépassement d’honoraires, la fin de la tarification à l’acte, du forfait hospitalier et des urgences payantes, le développement des centres de santé, l’ouverture de milliers de places d’étudiants en médecine, le développement de la médecine du travail, un plan débattu avec les syndicats et les élus pour l’hôpital public, la création rapide de 100 000 postes, la création d’hôpitaux et de maternités de proximité, la fin des déserts médicaux, la mise hors marchandisation financière des médicaments et des vaccins.
 
Le financement de telles ambitions pour notre pays est possible grâce à une cotisation additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et des banques ; l’augmentation des salaires (brut et net), la sécurité de l’emploi ; l’égalité salariale femmes-hommes. Ce serait justice.
 
Nous faisons nôtre ce principe républicain de solidarité, mis en place par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 : « De chacun selon ses besoins, à chacun selon ses moyens » formule inspirée du nouveau testament, reprise par Louis Blanc puis par Karl Marx (2). La civilisation est de ce côté. La barbarie de l’autre.
 
(1) Pascal Perri est économiste et géographe, chroniqueur aux Échos et LCI.
(2) Karl Marx dans critique du programme de Gotha
 
 
Les cotisations employeurs ont déjà beaucoup été abaissées depuis des années/
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Sous le gouvernement Balladur en 1993 : exonération des cotisations d’allocations familiales pour les salaires jusqu'à 1,1 Smic et réduction de moitié pour les salaires compris entre 1,1 et 1,2 Smic.
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En 1995 -1998, les ristournes Juppé réduction des cotisations sociales pour les salaires situés entre le Smic et 1,2 fois le Smic puis 1,3 Smic cumulables avec les réductions des cotisations familles.
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2005 réforme Fillon : le dispositif est unifié et le seuil d’exonération est porté à 1,6 Smic
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2013-2016 dispositif Hollande avec le crédit d’impôt à hauteur de 4% puis 6% de la masse salariale jusqu’à 2,5 Smic puis pacte de solidarité et de responsabilité : baisse de 1,8 point des cotisations patronales jusqu’à 1,6 Smic puis 3,6 Smic en 2016.
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2019 transformation par le gouvernement Macron du CICE en diminution des cotisations patronales.
 
Tout ceci a-t-il contribué à augmenter les salaires, à réduire le temps de travail, à créer de l’emploi ? Poser la question, c’est y répondre !
 
 
Souveraineté alimentaire : comprendre la débâcle pour envisager la reconquête
 
 
Retrouvez l'article de Léa Lugassy, agroécologue et docteur en écologie
 
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, la souveraineté alimentaire est dans toutes les bouches. Il semble en effet qu’il ait fallu une pandémie et les bouleversements majeurs qu’elle a entraînés sur l’économie mondiale pendant plusieurs mois en 2020, pour que les dirigeants prennent conscience de ce qui ressemble à une évidence: être en mesure de produire son alimentation est une chose souhaitable. Mais il est particulièrement intéressant de décortiquer les discours pour observer comment ce concept de souveraineté alimentaire est utilisé. Créé en 1996 par le mouvement paysan Via Campesina, comme « le droit de chaque pays à maintenir et développer sa propre capacité de produire son alimentation de base, en respectant la diversité des cultures et des produits », il est aujourd’hui devenu un élément de langage consensuel utilisé pour justifier la course à la compétitivité.
[...]
 
 
Du feu de Dieu... ou des hommes
 
 
Retrouvez la chronique d'Arnaud Daguin, expert en stratégie alimentaire et chroniqueur sur France Inter
 
Plus que rire, fumer est le propre de l’homme.
« Pas de fumée sans feu, pas de foyer sans femme », comme disait Landru.
Aucune autre espèce que l’humain ne cuit ses aliments, du moins à ma connaissance.
Beaucoup d’animaux font fermenter des plantes, certains pratiquent l’élevage voire la traite, d’autres se servent d’outils pour transformer leur pitance.
Mais nous seuls les Sapiens avons créé nos civilisations autour du feu.
Pas étonnant que nous soyons aussi sensibles aux fumets du fumé, ils nous rappellent la caverne, la chaumière, l’âcre odeur de l’aïeule se réchauffant dans l’âtre, assise sur le banc où l’on planquait le sel par peur des gabelous.
[...]
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Transition énergétique : Quel impact sur les dockers de Saint-Nazaire ?
 
 
Retrouvez l'enquête de Vanessa Munier, photographe-reporter, qui a pu se rendre sur ce site industriel et portuaire exceptionnel.
 
Terminal du Grand-Ouest, Montoir-de-Bretagne, 7h50 du matin. La nuit n’a pas encore quitté les docks qu’une poignée d’hommes s’affairent, depuis deux heures déjà, sur un immense quai d’asphalte baigné de brouillard. À l’horizon, le timide soleil d’octobre tente une percée à travers les eaux crayeuses de la Loire et vient se heurter à la coque d’un gigantesque porte-conteneurs. Le Wiking, pavillon allemand, 255 mètres de long par 38 de large, affiche une capacité d’accueil de 4771 EVP (Equivalent Vingt-Pied) : 4771 conteneurs de 33 mètres cubes chacun, empilés parfois sur 15 à 20 mètres de haut, pour une cargaison maximale de 160 000 mètres cubes. Dans l’ombre du pont arrière, un petit groupe vêtu de gilets fluorescents a le regard fixé vers le ciel.
[...]
 
 
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En militant, élu, praticien, Hervé Bramy qui a été le président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis montre le lien ténu entre l’apparition de virus dont le Sars-Cov-2 et la destruction de l’environnement. Il pointe l’urgente nécessité de préserver et d’améliorer le biodiversité qui « rend des services déterminant à la vie humaine ». Sa réflexion appelle la recherche d’alternatives sociales et écologiques, dépassant le système capitaliste exploitant l’Homme et la nature. L’auteur appelle à un nouveau choix de civilisation respectueux des exigences de développement de tous les «locataires» de la planète.
172 pages 9,90 €
 
 
Cet ouvrage est une aide pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans une démarche de dépassement du capitalisme et construire un monde qui n’a encore jamais existé. Avec ce Manifeste, les auteurs cherchent à montrer que l’on peut en trouver les prémisses dans l’Économie Sociale et Solidaire. Des prémisses à développer, faire fructifier, et améliorer, mais dont il faut avant tout prendre conscience. Ce manifeste s’adresse donc à toutes celles et ceux qui cherchent à construire un monde postcapitaliste. Il s’agit d’aider à faire naître une nouvelle culture pour lutter contre ces « monstres » dont Gramsci voyait l’apparition lorsque « l’ancien monde se meurt et le nouveau tarde à apparaître ». Ce manifeste initié par la commission Économie sociale et solidaire du PCF est le fruit d’un travail collectif d’une vingtaine de militant.e.s. Ils et elles ont joint leurs compétences, pour détailler dans l’ESS ce qui peut s’apparenter à du « communisme déjà là » et évaluer les multiples obstacles à son maintien comme à son développement. Comment améliorer ses « valeurs » ? Quellespropositions de court et moyen terme ? Quelles relations avec les services publics et, d’une manière plus générale, avec le Commun ?
Format 21.5 x 13.5 - 197 pages 9,90 €
 
 
Je vous souhaite la meilleure semaine possible. Prenez soin de vous et des vôtres.
 
Amicalement,
 
Patrick Le Hyaric

 
 
 
 
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