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29 octobre 2022

Le Monde diplomatique - Dossier : Ukraine, l'escalade; retraites, Royaume-Uni, avortement... Dans le numéro de novembre

Michel Peyret <michel.peyret@gmail.com>

Dossier : Ukraine, l'escalade; retraites, Royaume-Uni, avortement... Dans le numéro de novembre

Le Monde diplomatique <info-diplo@monde-diplomatique.fr> 28 octobre 2022 à 20:23
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À : info-diplo@monde-diplomatique.fr
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Dans le numéro de novembre 2022
Dossier : Ukraine, l'escalade ; une gauche désarmée face à la guerre ; des sanctions à double tranchant ; quand la Russie perdait la guerre de Crimée Marx et la « question d'Orient » l'arme du viol au banc des accusés ; bientôt, la retraite à 70 ans ? L'été indien du mécontentement britannique ; il y a plus d'un siècle, les syndicats s'organisaient contre les médias ; en Nouvelle-Calédonie, le pari de l'identité océanienne ; fait-il toujours bon vivre en Suède ? Un géant du cuivre chez les Papous ; conflits de voisinage en Amérique latine ; la transition tunisienne en ruine ; les Iraniennes allument un brasier social ; « Je viens vous demander de me faire avorter », archives inédites ; entre France et francophonie, le malentendu ; désherber les bibliothèques Qatar, la coupe de trop (...)
  • Fin 2019, la mobilisation contre la réforme des retraites avait relayé celle des « gilets jaunes ». En sera-t-il de même fin 2022, après que l'automne a été marqué par des grèves dans les raffineries et certains services publics pour obtenir des augmentations salariales ? Les premières annonces du gouvernement suggèrent des mesures qui accéléreraient la baisse du montant des pensions.
  • Boycott des factures d'énergie, grève des dockers, des postiers, dans les usines et les chemins de fer : au Royaume-Uni, l'« été du mécontentement » se prolonge cet automne, alors que le pays s'enfonce dans la crise économique et politique. En fonctions depuis le 6 septembre, la première ministre Elizabeth Truss n'aura tenu que quarante-quatre jours avant d'annoncer sa démission...
En 1856, la Russie perdait la guerre de Crimée. Alors qu'elle défie aujourd'hui l'Occident en Ukraine, quels souvenirs lui reste-t-il de cette défaite ? À l'époque, les vainqueurs lui imposèrent un traité de paix accommodant. Désormais, ses adversaires rêvent de la mettre à genoux. Les crimes, notamment sexuels, se multiplient sur le terrain ; Moscou brandit la menace de l'arme nucléaire ; la stabilité mondiale a rarement été aussi fragile... Et que propose la gauche pour sortir de cet engrenage ? Quand les uns préfèrent éluder les sujets, les autres épousent les convictions guerrières des néoconservateurs, réclamant l'adoption de sanctions qui pénalisent également l'Europe et les pays émergents.
  • De Jean Jaurès à Aristide Briand, de Lénine à Clara Zetkin, lorsqu'une guerre éclatait en Europe et menaçait de l'ensevelir, tribuns de gauche et manifestants pacifistes donnaient de la voix. Rien de tel dans le cas de l'Ukraine. Alors que le conflit s'envenime et que les médias s'enflamment, la gauche européenne est aphone.
  • Il y a quelques mois, les dirigeants européens voulaient croire que la « guerre économique et financière totale » lancée contre Moscou serait une promenade de santé. Six mois après la première salve de sanctions occidentales, l'économie russe accuse le coup, mais l'effondrement n'a pas eu lieu.
  • Pierre Rimbert
    Lorsque la Russie envahit l'Ukraine le 24 février dernier, les dirigeants occidentaux font un choix déterminant. Plutôt que de réagir à une invasion militaire contraire à la Charte des Nations unies et au respect de l'intégrité territoriale d'un de leurs membres, ils théâtralisent un conflit entre deux civilisations irréductiblement opposées.
  • Largement oubliée dans les pays qui, tels la France et le Royaume-Uni, l'ont gagnée, la guerre de Crimée (1853-1856) fait l'objet d'un souvenir vibrant en Russie, qui l'a pourtant perdue...
  • Abject, canaille, reptilien... Karl Marx ne portait pas le tsarisme russe dans son coeur. Aussi, quand la guerre de Crimée éclate, se passionne-t-il pour ce conflit, dont il fait une lecture toute particulière.
  • La Cour pénale internationale devra établir si les viols commis par les soldats russes en Ukraine constituent des crimes contre l'humanité. En attendant, bien des obstacles demeurent pour rendre justice aux victimes.
  • Cécile Marin
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  • Parce qu'ils mettent en scène la vie publique, les médias bénéficient d'une certaine indulgence de la part des partis et des syndicats : toute critique appuyée du rôle social joué par les journalistes expose ses auteurs au soupçon de saper la démocratie. Tel n'était pas le cas au début du XXe siècle : la Confédération générale du travail (CGT) bataille alors vigoureusement contre la presse dominante.
  • En Nouvelle-Calédonie, les élections provinciales de 2019 ont acté le retour d'une droite revancharde et affairiste face à des forces indépendantistes peu inspirées. Revendiquant une troisième voie, un jeune parti « océanien » tente de rebattre les cartes. Entre instrumentalisation et réactivation de liens ancestraux, la notion d'« identité océanienne » peut-elle infléchir la sortie de l'accord de Nouméa ?
  • Passé de 5,7 % à 20,5 % des voix en douze ans, le parti d'extrême droite des Démocrates de Suède, Sverigedemokraterna (SD), occupe depuis septembre une place privilégiée au Parlement et soutient la coalition de droite. Sa percée peut surprendre dans un pays synonyme de social-démocratie. Paradoxalement, elle s'explique par le souvenir d'une facette peu connue de l'État-providence.
  • Philippe Pataud Célérier
    Freeport-McMoRan figure parmi les plus gros groupes miniers cotés à Wall Street. Loin de la légende du patron de génie parti de rien pour dominer le monde du cuivre, les dirigeants ont bénéficié de l'appui d'élus américains corrompus, des coups bas de la Central Intelligence Agency, de complicités diverses en Amérique du Nord, en Papouasie occidentale... Et cela continue.
  • Héritées des indépendances, les frontières latino-américaines sont bien loin d'être intangibles. De nombreux différends opposent des pays à leurs voisins ou à une puissance européenne. Les récits nationaux, souvent renforcés par les programmes scolaires, entretiennent la sacralisation des territoires. Et appellent à la récupération des terres perdues.
  • « Retour de la dictature », « contre-révolution », « fin du "printemps arabe" » : les verdicts ne manquent pas pour condamner à raison la démarche autoritaire du président Kaïs Saïed, dont le pays subit une grave crise financière. En réalité, la démocratie tunisienne naissante s'était enlisée depuis bien longtemps dans les arrangements mercantiles et la dépolitisation de la question sociale.
  • Une révolte contre le port obligatoire du voile ? Assurément. Mais le soulèvement qui ébranle la République islamique ne se limite pas à cela. Les fondements du régime sont attaqués et plusieurs catégories de la population sont unies par un ras-le-bol généralisé. Si l'issue du soulèvement est incertaine en raison d'une brutale répression, la volonté de changement demeure intacte.
  • Tribunal de Bobigny, 8 novembre 1972. L'avocate Gisèle Halimi appelle Paul Milliez à témoigner en faveur de Michèle Chevalier, accusée, avec trois autres femmes, d'avoir aidé sa fille Marie-Claire à se faire avorter. « Si Mme Chevalier était venue me trouver, je l'aurais sûrement aidée », annonce le célèbre professeur de médecine, catholique pratiquant et opposant à la légalisation de l'avortement. Dans les semaines qui suivent cette déposition - décisive dans le dénouement du procès qui contribuera, en 1975, à autoriser l'interruption volontaire de grossesse -, Paul Milliez reçoit des centaines de lettres. Des attaques de confrères, des messages de soutien, des commentaires philosophiques... Mais aussi des lettres de femmes désespérées, qui implorent son aide. Des archives inédites dont nous reproduisons ici des extraits.
  • Le XVIIIe Sommet de la francophonie se tient les 19 et 20 novembre à Djerba, dans une Tunisie en pleine dérive autocratique. Tandis que les Français ne représentent plus qu'une minorité parmi les francophones, la France tente de corseter une organisation internationale qui se voulait émancipatrice pour tous les locuteurs de cette langue-monde, regrette une témoin privilégiée de ce reniement.
  • « Désherber : éliminer les mauvaises herbes d'un terrain. Synonyme : sarcler ». Le dictionnaire Larousse ajoute une définition moins connue : « Retirer les ouvrages vétustes ou obsolètes des collections d'une bibliothèque ». Cette pratique a toujours eu cours. Mais, depuis quelques années, cette activité aujourd'hui dûment documentée et planifiée est devenue une question primordiale.
  • Akram Belkaïd
    Le 2 décembre 2010, un vote du comité exécutif de la FIFA désigne le Qatar pour organiser la Coupe du monde de 2022. À Doha, la capitale de l'émirat, c'est une explosion de joie et les médias locaux célèbrent en boucle une reconnaissance internationale consacrant l'entrée du pays dans la cour des grands. Aussitôt, les critiques pleuvent de partout. L'acte d'accusation s'allonge d'année en année, mais jamais l'organisation de la compétition n'est remise en cause. Quelles leçons le Qatar tirera-t-il de son actuelle mise au pilori ?
À chaque parution du mensuel, une sélection d'articles lus est disponible : sur la page « Journal audio ».
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