Solidaires des victimes de ce conflit, nous dénonçons fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’Ukraine possède 15 réacteurs nucléaires en activité, dont la sécurité pourrait être menacée par les attaques, et abrite également la zone fortement contaminée de Tchernobyl qui est désormais entre les mains des Russes. Des pics de radioactivité y ont été détectés suite aux mouvements de troupes. L’escalade des relations tendues entre la Russie et l’Occident révèle par ailleurs le retour du spectre d’une guerre nucléaire...
À l’inverse les candidats de droite et du PCF multiplient les déclarations en faveur de l’atome. Quant à Anne Hidalgo, elle n’a pas encore officialisé sa position en signant le Manifeste. L’avenir énergétique de notre pays se joue maintenant, continuons à nous mobiliser !
Lors d’un show grandiloquent avec une mise en scène gaullienne, Emmanuel Macron a officialisé le 10 février son intention de construire 6 à 14 nouveaux réacteurs en France dans les décennies à venir, tout en remettant en question les fermetures déjà prévues. Nous appelons à la mobilisation contre cette relance qui, non contente de faire perdurer le risque nucléaire pendant des décennies, constituerait une impasse totale face à l’urgence climatique.
En annonçant ces constructions comme une évidence déjà décidée, Emmanuel Macron révèle son immense mépris pour la population. Nous devons nous mobiliser en urgence pour faire barrage à ces projets ! Nous ne pouvons laisser passer ça : signez et partagez notre pétition contre les nouveaux EPR !
Alors que les menaces géopolitiques viennent s’ajouter à la menace climatique, l’urgence devrait être de choisir sur un système énergétique sûr, sobre, renouvelable et résilient. Pas une technologie dangereuse, vulnérable aux aléas et productrice de déchets ingérables. Ne les laissons pas nous imposer leurs projets ! Pour faire barrage à cette relance, mobilisons-nous le week-end du 11, 12 et 13 mars et faisons-nous entendre haut et fort !
Fin janvier 2022, un travailleur a été contaminé à la centrale nucléaire de Gravelines (Hauts-de-France) : une particule radioactive est venue se nicher dans son cou, malgré les équipements de protection qu’il portait. Les détecteurs de radioactivité ambiante se sont déclenchés, mais il a continué ses activités. Ce n’est que bien plus tard que le service médical de la centrale le prendra en charge. Directement irradié, il a reçu lors de cette seule intervention plus du quart de la dosse maximale autorisée en toute une année.
L’Atlas de l’uranium est une brochure de 56 pages, fruit d’une collaboration de la Nuclear Free Future Foundation, de la Rosa-Luxemburg-Stiftung et du Réseau "Sortir du nucléaire". Il illustre les liens entre l’exploitation minière de l’uranium, l’énergie nucléaire et les armes nucléaires dans le monde, en présentant des données et des faits sur leurs dangers souvent occultés.
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